Agir contre les mutilations génitales féminines : bilan
UNICEF/Kate Holt. À l'âge d'un an, Fatima a été soumise à la mutilation génitale féminine dans son village de la région d'Afar, en Éthiopie.
La Fondation Espoir a choisi d’agir dans les régions les plus touchées du pays le plus concerné d'Afrique, l’Éthiopie, là où l’immense majorité des femmes subissent des mutilations génitales. Pour être efficace, il a fallu se confronter à la société éthiopienne, agir en associant et en mobilisant tout le monde : victimes, acteurs associatifs, docteurs, religieux.
L’objectif est de remettre en cause ces pratiques et de permettre aux femmes de s’émanciper et d’inventer leur propre chemin dans la société. Pour cela, il faut les conduire à interroger les normes sociales et religieuses.
Depuis le début du projet, chaque mois, les hôpitaux ont soigné près de 1 500 victimes qui avaient des complications et les centres de santé ont accueilli près de 20 000 femmes. Les programmes de sensibilisation ont touché des millions de personnes. Les médecins, les hôpitaux sont devenus les relais de ces soins et de cette prévention au quotidien. De nombreux religieux ont été associés et formés à ces sujets.
Un soutien multiforme décisif alors que le gouvernement éthiopien souhaite éradiquer cette pratique d’ici à 2025.